Comme la plupart d'entre vous l'on appris par les réponses aux commentaires, l'épervier est revenu vendredi et cette fois, je sais que ce n'est pas par hazard il n'était pas perdu.
Peut-être même n'était-ce pas la première fois qu'il venait. Je n'avais pas encore passé d'après-midi dans la véranda depuis le mois de septembre, je ne peux donc pas l'affirmer.
Alors que j'étais penchée sur mon ouvrage de dentelle et que Pépé Michel était plongé dans sa généalogie à côté de moi, un bruissement d'ailes plus important que ceux perçus habituellement, nous fit lever la tête. Nous avons vu plonger l'épervier vers le sol, un oiseau vert dans les serres : un verdier mâle qu'il venait de capturer en vol. Il s'est posé quelques courtes secondes, pour assurer sa prise sans doute, puis s'est envolé vers les quelques grands arbres restants du terrain voisin, autrefois un petit bois.
J'ai eu à peine le temps de saisir mon APN troujours près de moi : trop tard !!!
Il était environ 16 heures, heure d'affluence des verdiers aux distributeurs de graines, donc un garde-manger intéressant pour un rapace. Nous n'avons plus revu les passereaux de la soirée, juste deux mésanges charbonnières (peut-être celles qui n'avaient pas pu s'approcher du distributeur ?), ce qui est exceptionnel.
Nous n'y pouvons rien, c'est la loi de la nature. Chaque espèce y a son rôle et sa place.
Voici 30 secondes de vidéo qui vous feront comprendre
pourquoi l'épervier se trouve bien chez nous.
Il y a trouvé un bon garde-manger....
Pour vous souhaiter un bon dimanche,
voici deux montages de photos prises jeudi.
Vous aurez reconnu la Mésange charbonnière
et la Sittelle torchepot.
Et n'oubliez pas le jeu
Marie-Pierre a ajouté un indice.
N'oubliez pas les vidéos !
Vous pouvez retenter votre chance jusqu'à lundi midi.
Nous tirerons les gagnantes des deux lots lundi après-midi.